Les 12 équipages du Tour Voile s’apprêtent à quitter Lorient pour rejoindre Quiberon. Un parcours de 29 milles les attend ce samedi 8 juillet. La flotte s’élancera sous Groix, contournera une bouée devant Sauzon pour rentrer dans la baie de Quiberon. Elle passera ensuite par le passage de la Teignouse avant de contourner le phare pour finalement arriver devant Port Haliguen. Un vent de sud d’une douzaine de nœuds attend les Figaro Beneteau 3 sur ce début de parcours. « Contrairement aux autres jours, nous aurons du vent au démarrage. Les conditions météo seront réunies pour que les concurrents puissent faire un beau départ, déclare Jean Coadou, directeur de course. Ils seront dans l’axe du vent pour aller vers la marque de parcours. Les bateaux feront un bord direct d’une vitesse moyenne de 5 à 6 nœuds. Le vent devrait s’écrouler en milieu d’après-midi. Heureusement, le courant rentrera en baie de Quiberon à partir de 16 heures, leur permettant ainsi de rentrer dans cette baie, même avec un vent très faible. »
La pluie accompagnait les équipages sur les pontons ce samedi matin avant que le soleil ne joue à cache-cache pour les escorter jusqu’à la ligne de départ. Une météo digne de la région, que l’équipage marseillais apprend à apprivoiser. « C’est une découverte totale de la Bretagne. Il y a de la pluie avec du soleil en même temps, ça n’existe pas chez nous, ironisent-elles. Nous avons un peu de courant aussi, mais c’est vrai qu’ici, il faut vraiment calculer par où passer par rapport aux courants, au large, vers la côte, en fonction de la marée montante et descendante. C’est une petite stratégie de plus à adopter. » Les Marseillaises vont une nouvelle fois devoir jouer avec des zones de « molles » et de risées. Et d’ajouter : « Nous allons nous concentrer sur la vitesse du bateau et tenter de faire des manœuvres propres. »
Pour les aider dans cette étape du jour, l’équipage dunkerquois pourra compter sur un soutien de poids. Le navigateur, Thomas Ruyant, sera en effet à la barre du Figaro Dunkerque Voile. « J’arrive tout juste, j’ai un peu de pression car ils sont en tête du classement général provisoire, décrit-il. Je vais faire la navigation sur l’étape entre Lorient et Quiberon. Après ça n’est pas très compliqué avec la météo que nous avons. C’est assez tout droit pour le début. J’ai juste un peu peur que nous nous fassions rattraper par le front, parce que derrière il n’y a plus de vent. Ce sera l’enjeu de la journée. Il ne faut pas que les mecs sur le Tour de Bretagne fassent trop de rappels généraux pour que nous puissions rester dans le bon timing pour le vent, sinon nous risquons de passer un peu de temps en mer aujourd’hui. Je suis content d’accompagner Arthur Meurisse, le skipper du bateau, et toute son équipe. Ils ont monté ce projet-là un peu au dernier moment. Puis finalement, ils naviguent super propre. J’ai la pression aujourd’hui. »
Les 12 Figaro Beneteau 3 sont attendus en fin de journée à Quiberon.