26 juin 14 JUILLET
2024

Tour Voile 2024 : l’heure est au bilan

Clap de fin pour la 45e édition du Tour Voile, qui a une nouvelle fois rempli toutes ses promesses. Les valeurs de détection, de formation et de transmission étaient au centre des préoccupations, faisant de cette course un événement unique. Cette édition a été une occasion pour de nouveaux marins d’acquérir une expérience inestimable en un temps condensé. Les concurrents ont ainsi fait escale dans 6 villes-étapes : Dunkerque, Blankenberge, Dieppe, Deauville, Le Havre et Saint-Cast Le Guildo.

Le parcours, à la fois audacieux et exigeant, a offert une bataille intense sur l’eau et des sourires à terre. C’est finalement l’équipage de Dunkerque Voile qui a triomphé. Après 17 jours de compétition, la Fédération Française de Voile, la Classe Figaro Beneteau et Ultim Sailing, les organisateurs et producteurs exécutifs du Tour Voile, dressent le bilan de cette année.

 

Pour Corinne Migraine, Vice-présidente de la Fédération Française de Voile :

« À deux ans de cette nouvelle édition, nous sommes très satisfaits, car le Tour Voile atteint vraiment les objectifs que nous nous étions fixés. Nous avons réussi à axer à nouveau l’événement sur la formation à la course au large, spécialement pour les jeunes et avec un accent sur la transmission des connaissances. Nos équipages sont assez diversifiés, avec des jeunes marins qui ont passé leur première nuit en mer, ainsi que des navigateurs expérimentés. C’est passionnant et nous sommes vraiment contents. Nous souhaitons voir plus de bateaux participer, mais nous restons optimistes et pensons qu’il y en aura davantage l’année prochaine.

Pour les prochaines éditions, il est important de pérenniser des formats avec un rythme assez soutenu. C’est vraiment dans l’adversité que l’on se forme, et le directeur de course, Yann Eliès, a joué ce rôle avec brio. Il faut continuer sur ce rythme, avec des épreuves relativement longues mais équilibrées, et des stades nautiques avec des compétitions en baie, qui sont aussi très formatrices et permettent d’observer les bateaux de près. L’année prochaine, nous continuerons à parcourir les côtes françaises avec de très belles étapes. Pour les villes, c’est aussi l’occasion de susciter l’enthousiasme autour de la course au large et de la voile en général. »

 

Pour Jean-Bernard Le Boucher, Président de la Classe Figaro Beneteau :

« La Classe Figaro Beneteau a lancé il y a deux ans un circuit appelé l’Académie Figaro Beneteau, destiné à former et à transmettre les connaissances nécessaires aux plus jeunes. L’an passé, en collaboration avec la Fédération Française de Voile, nous avons lancé la renaissance du Tour Voile. C’est une véritable réussite sportive et une belle organisation, avec des navigateurs qui ont le sourire. La Classe Figaro Beneteau est très heureuse de cette édition du Tour Voile. Nous sommes satisfaits du choix de ce bateau et souhaitons poursuivre au-delà de 2025 pour continuer à former les Figaristes chevronnés de demain en solitaire. La Fédération Française de Voile souhaitait assurer une transmission entre le haut niveau en dériveur léger et la course au large. Et c’est précisément ce que nous réalisons avec le Figaro Beneteau 3, capable de traverser l’Atlantique, d’aller très loin et très vite. Il coche toutes les cases, et nous en sommes très satisfaits.

L’objectif pour 2025 serait d’atteindre les 20 bateaux. C’est un défi à relever. Il s’agit aussi de faire revenir les équipages ayant déjà participé. Mais je ne suis pas trop inquiet, car beaucoup ont envie de signer pour l’année prochaine. L’idée est de construire des projets durables. Bravo à toutes ces villes, clubs, ligues qui montent des projets et s’inscrivent dans la durée. »

 

Pour Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, dirigeants d’Ultim Sailing, organisateurs et producteurs exécutifs du Tour Voile :

« Cette nouvelle édition du Tour Voile a tenu toutes ses promesses. Yann Eliès, avec beaucoup d’humilité et tout son savoir-faire de marin professionnel, a pris brillamment les rênes de sa première grande épreuve en tant que directeur de course. Nous avons lancé 22 manches depuis le lancement de ce Tour Voile le 28 juin dernier à Dunkerque, atteignant ainsi notre objectif. Les 108 marins terminent fatigués mais profondément satisfaits ; notre plus grande victoire est de les voir animés par l’envie de revenir l’année prochaine.

Côté bilan à terre, après nous être appuyés en partie sur le Tour de Bretagne à la Voile en 2023 pour la Renaissance du Tour, nous avons eu, cette année, un éventail de choix plus larges. Avec Yann Eliès, nous avons élaboré un parcours visant à maximiser le temps passé en mer. Chaque jour, les marins ont régaté dans relâche, et les villes-étapes ont été à la hauteur du spectacle exceptionnel qu’ils nous ont offert pendant ces 15 jours. »