Yann Château, directeur de course du Tour Voile 2025 : L’avis de course publié

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Après une saison 2024 marquée par une compétition acharnée jusqu’à la dernière régate du dernier jour, le Tour Voile 2025 célèbrera sa 46ème édition du 25 juin au 13 juillet prochains.

Le parcours bordera, cette année, les littoraux Atlantique et Manche offrant, comme à son habitude, des phases sportives mêlées de parcours côtiers, construits et de ralliements, pour une épreuve toujours plus apprenante, technique et engagée possible.

Désormais emmené par Yann Château, son nouveau directeur de course, le Tour Voile retrouvera ce qui fait désormais le sel de ses équipages, toujours constitués de 4 équipiers : deux jeunes de moins de 26 ans, et une femme a minima et un équipier sans aucune restriction, ni d’âge ni de sexe.

Un nouvel opus plus que jamais marqué par la transmission, la mixité et la formation, un marqueur qui plaît particulièrement à l’un des meilleurs connaisseurs de la Classe Figaro Beneteau.

Yann Château en aiguillon

Depuis deux ans directeur de course de la classique des classiques estivale, La Solitaire Paprec Le Figaro, Yann Château est un normand ; de ceux qui ont les yeux salés, rivés vers l’horizon.
C’est avec son frère, Cédric, qu’il se passionne, très tôt, pour la voile sur les sacro-saints 420, 470 ou 49er pour ensuite, assez vite, faire ses gammes, déjà, sur le Tour Voile à qui « je dois beaucoup » raconte Yann.
Il sera ensuite moniteur et coordinateur sportif à la Ligue de Normandie où, assez vite, ses yeux regarderont vers la course au large pour embrasser de nombreuses directions adjointes de courses et, compte tenu de son talent, finir par en prendre le leadership.

C’est cette précision quasi chirurgicale en termes d’analyse météo, d’organisation et son envie de former, former et former encore qui a poussé les organisateurs, cette année, à proposer à Yann d’endosser le costume de Directeur de Course du Tour Voile 2025.

Pour Yann Château : « Je suis très attaché à cette épreuve et à la Classe Figaro Beneteau. La course en monotypie est, pour moi, un fondamental de l’apprentissage et de la performance. Ce sont avant tout les hommes et les femmes qui font la différence, et non le bateau.
Le Tour Voile représente pour moi une vraie filière de formation, un tremplin vers la course au large. L’alternance de parcours inshore et offshore en fait une épreuve très complète. C’est en naviguant sur la bateau Manche Basse-Normandie que j’ai appris la plupart des compétences qui me permettent aujourd’hui d’exercer ce métier. C’est aussi sur le Tour Voile que j’ai découvert Adrena et que je me suis intéressé à la météo.
J’ai beaucoup suivi l’édition 2024 et les courses étaient passionnantes. Je vais m’appuyer sur l’expérience d’Ultim Sailing et de mon adjointe Claire Renou pour essayer de faire en sorte que cette épreuve soit la plus intéressante possible. J’ai déjà hâte d’y être. »

La formation et la transmission comme abscisse et ordonnée

Le Tour Voile est une épreuve d’endurance parmi les plus exigeantes, de surcroît en Figaro Beneteau 3. Chaque équipage, dont le niveau croît chaque année, ne vient pas pour figurer mais bel et bien pour accrocher un premier trophée d’envergure à leur jeune palmarès. C’est cet aspect mais aussi celui de la transmission qui ont donné envie à Yann Château de se consacrer, cette année, à la quinzaine de la voile française.

L’organisateur, l’oreille tendue vers les coureurs, a, une nouvelle fois, pris le parti de faire grimper en intensité le programme sportif. Yann est aussi là pour garantir ce très haut niveau tout de suite, dans la continuité de ce qui avait été mis en place avec Yann Eliès en 2024.

Équité et mixité sont, plus encore aujourd’hui, au programme

Cette année encore et toujours sous l’égide de la FFVoile et de la Classe Figaro Bénéteau, la société organisatrice Ultim Sailing, a souhaité que les équipages soient formés d’au moins une femme et de deux jeunes de moins de 26 ans*. Le Tour Voile offre à présent l’opportunité aux nouveaux venus dans la Classe Figaro Beneteau d’approfondir leur connaissance de leur bateau et de l’intégrer dans leur préparation pour la Solitaire.

Car c’est bien pour ça que l’Académie Figaro a été créée en 2022 par la Classe Figaro Beneteau. Offrir aux jeunes marins le meilleur des marchepieds pour accéder au Championnat de France Elite Course au Large. À regarder attentivement sa croissance depuis 3 ans, la Classe avait vu juste.

* fille ou garçon nés entre le 1er janvier 1998 et le 31 décembre 2008

Ils ont dit

Jean-Luc Denéchau, Président de la Fédération Française de Voile : « Au côté de nos partenaires, la Fédération Française de Voile a démontré lors des deux dernières éditions du Tour Voile que l’on pouvait consolider plusieurs ambitions. Maintenir l’objectif principal qui vise à préparer le futur de la course au large tout en renforçant notre vision inclusive, favorisant ainsi les participations féminine et jeune, cela sans en altérer l’intensité et l’intérêt sportif. La nomination de Yann Château en tant que Directeur de Course de l’édition 2025 est pour nous l’assurance de poursuivre sur cette voie. C’est maintenant à la communauté voile, les sportives et les sportifs, les partenaires, les armateurs et les villes étapes de se saisir de cette opportunité pour faire rayonner cet été le Tour Voile. »

Jean-Bernard Le Boucher, Président de la Classe Figaro Beneteau : « Déjà la troisième édition du Tour Voile en Figaro Beneteau 3 ! Nous sommes très heureux que des jeunes talents aient l’opportunité de s’essayer à la course au large sur notre monotype sur une épreuve indispensable dans notre écosystème. Nous remercions la FFVoile et Ultim Sailing pour leur application à promouvoir les valeurs d’inclusion, de mixité, de formation, de transmission. Le Tour Voile est une opportunité exceptionnelle pour nos jeunes. »

Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, associés Ultim Sailing, organisateurs : « Nous nous réjouissons, à nouveau, de produire ce troisième Tour Voile consécutif. S’il était un pari en 2023, nous constatons, progressivement, un arrimage de l’épreuve dans les esprits des collectivités territoriales, pierres angulaires de notre organisation pour cette si belle épreuve qu’est le Tour. Nous avons eu des moments si jubilatoires l’année dernière en termes de compétition, jusqu’à cette fin si incertaine jusqu’au dernier bord, que nous sommes rivés sur ce degré de performance à atteindre pour les marins. Car c’est bel et bien l’objectif : faire émerger les Armel, François, Yoann, Jérémie, Sébastien ou encore Justine de demain ».